Sorcières, nouvelle création 2012

 

La Compagnie La Fugue présente 


 Sorcières 


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Théâtre forain

 

Le 9 décembre 2012 à 16h30 à La gare à Coulisse à Eurre (26)

 

 Mme Iselda et ses filles parcourent les routes de France avec leur cahute. Issues d’une vieille famille de forains, les trois femmes ont rompu avec une tradition familiale qui s’évertuait à vendre des lotions pour faire repousser les cheveux ou redresser les bossus et utilisent dorénavant leur verve ancestrale pour faire l’exposé de leurs connaissances sur les sorcières.

 « Pourquoi, au fil du temps, les sorcières sont-elles devenues vieilles et laides ? »

 C’est sur cette épineuse et néanmoins cruciale question qu’elles orientent leur enquête afin d’éclairer le destin complexe de ces chamanes, jeteuses de sort, sibylles, harpies ou fiancées du Diable. Evoquant Circé, Mélusine, Baba-Yaga et bien d’autres, les foraines vont s’efforcer de mettre en lumière l’épopée tour à tour glorieuse et malheureuse des Sorcières.

 Décors, costumes et marionnettes sont fabriqués à partir d’objets divers qu’elles ont amassés et transformés au cours de leurs voyages (tissus, branchage, ficelle, carton, objets abandonnés). Ainsi, un drap noué et deux branches font apparaître une fée, tandis qu’une vieille cafetière évoque une aïeule à la bouche édentée…

 Ce spectacle familial est un singulier hommage aux femmes, aux croyances séculaires et à l’étrangeté. La thématique de la sorcellerie permet de commenter avec humour et espièglerie des sujets emblématiques de notre société.


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 Enfin, évoquer les sorcières c’est raviver notre âme d’enfant  — la part la plus sage de notre être selon Socrate ; c’est l’occasion de faire vivre aux plus jeunes, et revivre aux plus grands, ces émotions tour à tour de peur, de surprise, que nous réservent les contes et qui nous permettent de nous construire.

 

 Dans une société où tout semble s’accélérer, où le réel tend à devenir de plus en plus virtuel, il peut être doux de se connecter avec ce petit peuple de l’ombre capable, grâce à des traditions millénaires sans cesse réadaptées, de faire un pont entre nous et notre passé.                                                                                                                                                                       

 


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